IBOU DIOUF

IBOU DIOUF

apperçu sur le poème de serigne Babacar Sy ( hourouf salatoul fatih)

HOUROUF SALAT AL FATIH

(Les lettres de la salat al Fâtihi)

Ce poème de Serigne Babacar Sy composé à partir des lettres de la Salatoul Fâtihi est, selon les hommes de lettres, un véritable chef d’œuvre poétique. Selon la tradition, serigne Babacar a composé ce poème en une nuit.

Un jour son père, Seydi El hadji Malick Sy, lui fait savoir qu’il venait de composer un poème à partir des lettres de la salatoul Fatih et qu’il pouvait se procurer l’opuscule auprès de Abdou Karim Ly.

Vers quatorze heures, serigne Babacar s’est rapproché de Abdou Karim Ly, ce dernier n’a pas voulu lui montrer le poème et lui demande de revenir vers dix sept heures. A dix sept heures Abdou Karim Ly lui demande de revenir après la prière du Maghrib (Timis). Poussé par son désir de voir le poème de son maître, Serigne Babacar revient après la prière du Maghrib et Abdou Karim Ly lui demande encore de revenir un peu plus tard.

 Dépité par cette attitude, il s’enferma dans sa chambre ; et le lendemain, à l’aube, il vint frapper à la porte de Abou Karim Ly. A l’ouverture de la porte il lui tendit un opuscule en disant : « ajoute celui-ci à ta collection ». En fait serigne Babacar venait de finir lui aussi son poème composé à partir des lettres de la Salatoul Fâtihi.

Qu’est ce que la Salatoul Fâtihi ?

Selon la tradition prophétique, le Prophète Muhammad a dit dans un hadith :               « Quiconque prie sur moi une seule fois, Allah priera dix fois sur lui. Et quiconque prie dix fois sur moi, Allah priera cent fois sur lui. Et quiconque prie cent fois sur moi, Allah priera mille fois sur lui. Et quiconque prie mille fois sur moi est assuré d’entrer au paradis. » (Rapporté par Boukharî)

           La salât al Fâtihi  est une des prières formulées pour le Prophète. Les compagnons, voulant mettre en application le verset coranique qui ordonne aux musulmans de prier pour le Prophète (sourate al-ahzab, verset 56), sont allés vers l’Envoyé de Dieu pour qu’il leur donne la formule de prière. Car la prière pour le prophète n’est pas pareille à la prière canonique. Le Prophète leur transmet alors la Salat al ibrahimiyya. La salât al ibrahimiyya, si on l’analyse bien, surtout le mot « kamâ » nous montre qu’elle ne constitue pas dans son essence en une prière propre au Prophète, mais elle constitue plutôt en une comparaison entre la prière faite pour Ibrahim (ancêtre de Muhammad) et celle que l’on devrait faire pour le Prophète lui-même.

           Quand les soufis, après le Prophète (PSL), se sont rendus compte de cette comparaison, nombre d’entre eux ont commencé à faire des retraites spirituelles (KHALWA) dans le but de découvrir la Prière sur le Prophète (PSL). C’est Muhammad al Bikri qui a eu l’honneur de découvrir, grâce à Allah, la Prière. Il a reçu un texte sur une ardoise de lumière. Cette texte c’est la salât al Fâtihi. Elle était inscrite sur l’ardoise d’une manière assez curieuse car quelle que soit la position de l’ardoise le texte restait accessible et lisible. Il ne suivait pas les déclinaisons de son support matériel.

            La lecture et l’analyse de ce texte, surtout l’expression « haqqa qadrihî » montre que La salât al Fâtihi est la prière sur le Prophète par excellence. Aucune autre prière sur le Prophète n’atteint, dans sa valeur ésotérique, la valeur de la salât al Fâtihi.

Cependant, selon la tradition, Muhammad al Bikri reçu l’ordre de ne pas inclure cette prière dans ses rites car elle est réservée par le Prophète pour un de ses descendants qui fondera une confrérie. Par la grâce d’Allah, ce descendant s’est trouvé être Cheikh Ahmad Tidjanî, fondateur de la confrérie des tidjânes.

          

Pourquoi un poème à partir des lettre de la Salât al Fâtih ?

            Allah (SWT) dit dans le coran : « oh les croyants, craignez Allah, cherchez le moyen de vous rapprocher de LUI et luttez pour sa cause … » (sourat Al-Mâ ida ; verset 35)

Dans un autre verset IL dit : « si vous aimez vraimant Allah, suivez-moi. Allah vous aimera alors et vous pardonnera vos péchés …… » (sourat Al ‘imrân ; verset 31)

A la lecture de ces deux versets, on comprend pourquoi les saints implorent Allah en Lui montrant leur amour envers le Prophète (PSL). La plupart du temps, ils composent des poèmes à travers lesquels ils demandent à Allah d’exaucer leurs vœux les plus chers.

Serigne Babacar, en tant que adepte de la Tidjâniyya, et connaissant parfaitement la valeur ésotérique de cette Prière composa lui aussi ce poème à partir des lettres de la Salât al Fâtihi.

A la lecture de ce poème, on découvre toute la modestie serigne Babacar Sy. Il ôte son manteau et ses galons d’homme de Dieu pour ne revêtir que les habits d’un petit esclave (‘ubaydouka). Ainsi il gravit allègrement les stations du soufisme (tasawwouf) entonnant l’hymne de ses maîtres et en parfaite conformité avec le coran et la sunna.

Il n’y a pas de doute que le fidèle croyant qui lira ce poème, témoignage de foi profonde, éprouvera une sorte de lumière intérieure rayonnant dans tout son être. Car ce poème intitulé Houroûf Salât al Fâtihi est une monture idoine pour celui qui aspire au progrès et au rapprochement avec Allah (SWT).

La lecture de ce poème permet de mettre en pratique plusieurs versets du coran et des hadiths du prophète Muhammad PSL. 

Voici 20 raisons de lire quotidiennement ce houroûf. Il permet au lecteur :

1.    D’implorer le pardon de Dieu pour les offenses, les péchés, les manquements et les mauvaises actions avec humilité et une volonté sincère d’amendement ;

2.    D’obtenir l’absolution ou la rémission pour ses actes ;

3.    D’être placé sous la protection de Dieu contre les tourments de l’égarement, les exactions des méchants et des tyrans, les manœuvres de l’envieux, les pièges du tentateur et la médisance du jaloux ;

4.    D’obtenir l’assistance victorieuse contre les ennemis ;

5.    De renouveler sa foi, de restaurer sa pratique et de se réconcilier avec le bien 

6.    D’obtenir la tonification du corps pour faciliter les actes de dévotion ;

7.    D’être maintenu dans la droiture ;

8.    D’obtenir la réponse de Dieu qui pourvoit à sa subsistance ;

9.    D’obtenir le profit de ses Bienfaits et le gain de ses largesses ;

10.  D’obtenir l’issue favorable aux requêtes ;

11.  D’obtenir le rapprochement et la proximité de Dieu ;

12.  De trouver en LUI un Garant et un confident ;

13.  D’accéder à l’ouverture spirituelle et temporelle ;

14.  De bénéficier de la Miséricorde Divine et de la Faveur de l’élection ;

15.  De vivre et de mourir dans la Tarîqa Tidjâniyya ;

16.  De jouir des faveurs de Cheikh Ahmad Tîdjâne Cherif (RTA)

17.  D’avoir une belle fin ultime, c'est-à-dire mourir Musulman et être compté au nombre des adorateurs de Dieu.

18.  De bénéficier d’une intercession qui vous évitera les souffrances de l’attente d’avant le jugement ;

19.  La certitude de bénéficier de la lumière, de la satisfaction et de la Grande Promesse Divines ;

20.  Enfin d’être affranchi et anobli grâce aux vertus et à la lumière de la Salât al Fâtihi

 

 

IBRAHIMA DIOUF

papaibou@gmail.com

 



17/08/2011
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