IBOU DIOUF

IBOU DIOUF

Réparations de la prière.

La réparation des erreurs commises durant la prière se fait au cas par cas.

 Selon le cas on procède à deux prosternations avant ou après le taslîm.

 

 

1.     Les principes de base de la réparation de la prière

 

Ø  Si l’on a augmenté un ou des actes dans la prière, la réparation se fait par deux prosternations après le taslîm.

Ø  s’i l’on diminue un, deux ou trois actes surérogatoires, la réparation se fait par deux prosternations avant le taslîm.

Ø  Si diminue un acte méritoire, la prière n’a pas besoin de réparation.

Ø  Si on oublie un acte obligatoire, il faut impérativement l’accomplir dans un rakka en plus et réparer la prière par deux prosternations après le taslîm. 

Ø  Si dans une même prière on a augmenté des actes et en a diminué, la réparation se fait par deux prosternations avant le taslîm. (car la diminution l’emporte sur l’augmentation).

Ø  Celui qui oublie de réparer sa prière avant le taslîm, est autorisé à la réparer juste après le taslîm à condition qu’il s’en rappelle tout de suite.

Ø  S’il ne s’en rappelle qu’après un long moment (cinq minutes) ou qu’il se soit levé de son lieu de prière, alors la prière est annulée. Il doit la reprendre.

Ø  Celui qui oublie de réparer sa prière après le taslîm est autorisé à la réparer à n’importe quel moment où il s’en rappelle.

Ø  Mais si après s’en être rappelé, il retarde la réparation, alors la prière est annulée et il doit la reprendre.

           

L’imam prend sur lui les erreurs de ceux qui prient derrière lui à moins que cette erreur porte sur l’omission d’un acte obligatoire.

 

Cependant l’imam ne prend pas sur lui les erreurs commises après son taslîm.

 

 

2.     Réparation de la prière (cas par cas)

 

 

Celui qui récite à voix basse au lieu de le faire à voix haute, répare sa prière par deux prosternations avant le taslîm.

 

Celui qui récite à voix haute au lieu de le faire à voix basse, répare sa prière par deux prosternations après le taslîm.

 

Celui qui, par inadvertance, fait un taslîm après deux rakkas sur trois ou sur quatre, complète sa prière et la répare par deux prosternations après le taslîm.

            -S’il l’a fait exprès, la prière est annulée.

 

Celui qui, par inadvertance, ajoute un ou deux rakkas dans sa prière, répare la prière par deux prosternations après le taslîm.

Cependant si le nombre de rakkas ajoutés équivaut au nombre de rakkas initial de la prière, la prière est annulée.

      Exemple: ajouter deux rakkas à la prière de Soubh ou quatre rakkas à la prière de Zohr.

 

Celui qui doute d’avoir accomplit un rakka ou une prosternation, doit l’accomplir et réparer sa prière par deux prosternations après le taslîm.

Celui qui ne sait plus le nombre de rakka qu’il a accomplit (est ce deux ou trois?) doit s’en tenir au plus petit nombre et réparer sa prière par deux prosternations après le taslîm.

 

Celui qui ajoute une sourate dans les deux  derniers ne répare pas sa prière.

 

Celui qui entend prononcer le nom du Prophète Muhammad pendant la prière, n’a pas besoin de réparation s’il a prié sur le Prophète. ( dire Paix et Salut sur Lui.)

 

Celui qui récite deux ou plusieurs sourates dans un même rakka n’a pas besoin de réparer sa prière.

 

Celui qui, par inadvertance mélange deux sourates dans un même rakka n’a pas besoin de réparer sa prière.

 

Celui qui, par inadvertance répète la Fatiha dans un même rakka, répare sa prière par deux prosternations après le taslîm.

Si il a fait exprès de répéter la Fatiha, sa prière est annulée.

 

Celui qui entame l’inclinaison (Ruko) et se rappelle qu’il n’a pas récité de sourate ou des versets de Coran après la Fatiha, doit continuer dans sa lancée et réparer sa prière par deux prosternations avant le taslîm.

      NB: on n’abandonne pas un acte obligatoire pour accomplir un acte surérogatoire.

 

Celui qui se rappelle avant l’inclinaison, qu’il a réciter à haute voix au lieu de le faire à voix basse (ou même le contraire); recommence la récitation et répare sa prière par deux prosternations après le taslîm.

 

S’il ne s’en rappelle qu’après inclinaison; il répare sa prière selon la manière dont il devait faire la récitation.

 

Après deux rakkas (sur trois ou sur quatre), il y a une position assise intermédiaire.

Celui qui se lève vers un troisième rakka sans la position assise intermédiaire,

S’il s’en rappelle avant que ses mains et ses genoux ne se séparent du sol; il doit s’asseoir pour faire le tachahoud intermédiaire (Tahia). Dans ce cas il n’y a pas de réparation.

S’il ne s’en rappelle qu’après séparation de ses mains et ses genoux avec le sol; il doit continuer sa prière et la réparer par deux prosternations avant le taslîm.

S’il ne respecte pas cette seconde procédure, et s’assoie malgré la séparation de ses mains et ses genoux avec le sol, il répare sa prière par deux prosternations après le taslîm.

 

Celui qui oublie la suite d’un verset, continue sur le verset suivant. Et s’il ne parvient pas à se souvenir du reste de la sourate, il poursuit sa prière et ne procède pas à une réparation.

Par contre si cet oubli concerne la Fatiha, il doit impérativement la compléter en regardant dans un livre ou tout autre support.

 

Celui qui oublie l’inclinaison (Ruko) et ne s’en rappelle que pendant la prosternation (soujoud), doit se remettre en position debout, réciter quelque versets du coran et poursuivre sa prière. Puis il répare la prière par deux prosternations après le taslîm.

 

Celui qui oublie une prosternation et s’en rappelle alors qu’il est en position debout, doit se rasseoir puis se prosterner et poursuivre sa prière. Il répare la prière par deux prosternations après le taslîm.

 

S’il s’en rappelle après s’être relever de l’inclinaison du rakka suivant, il doit poursuivre sa prière et rajouter un autre rakka. Il répare la prière par deux prosternations après le taslîm.

 

Celui qui a été bousculé pendant son inclinaison, et qui n’est pas dans la première rakka,

s’il pense rattraper l’imam avant que ce dernier se relève de la deuxième prosternation, il doit faire son inclinaison (ruko) et le rattraper.

S’il pense ne pas pouvoir rejoindre l’imam, il doit abandonner «son» inclinaison et suivre l’imam. Il répare sa prière en rajoutant un rakka supplémentaire après le taslîm de l’imam.  

 

Celui qui a été bousculé pendant la prosternation (soujoud) jusqu’à ce que l’imam se lève pour le rakka suivant,

S’il pense rejoindre l’imam avant que ce dernier s’incline (Ruko), il doit se prosterner et rattraper l’imam.

S’il pense ne pas pouvoir rejoindre l’imam avant l’inclinaison de se dernier,il doit abandonner «sa» prosternation et rejoindre l’imam. Il répare sa prière en rajoutant un rakka supplémentaire après le taslîm de l’imam.  

 

Celui qui n’a pas accompli avec l’imam l’équivalent d’un rakka, n’est pas concerné par les erreurs commises par cet imam. S’il fait des prosternations (de réparation) avec l’imam, alors sa prière ne serait pas valable.

 

Celui qui est devancé par l’imam, s’il a accompli avec cet imam l’équivalent d’un rakka, il sera concerné par les éventuelles erreurs de l’imam même si c’est avant son arrivée.

Si l’imam doit réparer sa prière avant le taslîm, le retardataire doit le suivre.

Si l’imam doit réparer sa prière après le taslîm, le retardataire diffère la réparation jusqu’après son taslîm à lui.  

 

Celui qui est devancé par l’imam, s’il se rend compte qu’il a commis une erreur après le taslîm de l’imam, il est mis au rang de celui qui fait seul sa prière.

 

Celui qui a été devancé par l’imam, mais a accompli avec lui l’équivalant d’un rakka, il sera concerné par les éventuelles erreurs de l’imam même si c’est avant son arrivée.

Si l’imam doit réparer sa prière après le taslîm, le retardataire diffère la réparation jusqu’après son taslîm à lui.

Mais si au moment de compléter sa prière, il commet une erreur qui entraîne une réparation après le taslîm, il se suffira de «sa» réparation après le taslîm.    

 

Celui qui a oublié l’inclinaison (Ruko) et s’en souvient pendant la prosternation (soujoud), se remet debout, lit quelque verset de coran et continue sa prière. Il répare sa prière par deux prosternations après le taslîm.

 

Celui qui oublie une seule prosternation et s’en souvient après avoir été debout, doit se rassoire immédiatement et faire cette prosternation. Puis il répare sa prière par deux prosternations après le taslîm.

 

Mais s’il s’en souvient en étant assis, il fait la prosternation tout de suite. Pas de réparation dans ce cas.

 

NB : il est possible de faire d’autre erreurs pendant la prière, dans ce cas il faut se référer aux principes de base pour savoir comment réparer la prière.

           



01/04/2009
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